identity
nom › Saint-Lô. Le même patronyme que la petite commune nichée au fin fond de la Normandie. Peut-être que ses ancêtres en étaient les barons du temps des rois. Peut-être aussi s’appelle-t-elle juste comme ça parce que le hasard n’avait plus que ça en poche.
prénom › Delilah. Delilah la faible. Delilah la coquette. En matière de prénom, ses parents n’auraient pas plus mal choisir. Mais Delilah ça claque à l’oreille, c’est aussi rare qu’une edelweiss paumée dans sa montagne. Alors la voilà affublée d’un prénom aux antipodes de ce qu’elle est. Ou de ce qu’elle cherche à faire à croire...
surnom › Lili la tigresse. Ou Lila notice pour bien comprendre. Ses surnoms vont et viennent comme dans une auberge espagnole. Elle est ce genre de personne à ne pas avoir de surnoms qui lui fixent à la peau.

âge (03/1984) › Du haut de ses 31 ans, elle regarde le début de la vieillesse s’installer et camoufle les rides du temps derrière une épaisse couche d’anti-cernes.
lieu de naissance › Née dans la cité industrielle, le havre des pêcheurs, la ville peinte dans tous les camaïeux de gris possible. Le vieux Calais. Mais la Calaisienne n’aime pas le crier sur tous les toits et préfère mettre en avant sa vie passée à Paris. La ville de la pollution et des gens malpolis c’est toujours mieux que la ville de la fumée des usines et du poisson.
origine(s) familiale(s) › Famille française issue d’ancêtres français ayant pour mémoire toujours vécu en France. C’est aussi triste et fade qu’une purée Mousline sans sel ou poivre.

orientation sexuelle › La question épineuse. Certains événements, certaines déceptions l’ont poussée à croire que c’était plutôt du côté des filles qu’il fallait aller. Seulement voilà, avec les sirènes, elle aussi adroite qu’un éléphant mettant un fil dans une aiguille. Elle les aime, mais elle ne sait pas comment s’y prendre. Tous les jours elle regarde avec espoir dans sa boîte aux lettres en espérant que quelqu’un y ait jeté un mode d’emploi.
statut social › Désespérément catastrophique. Delilah en a de l’amour à donner pourtant. Mais dès qu’elle le donne, elle finit irrémédiablement par tout gâcher. C’est plus fort qu’elle, c’est dans ses veines. Dès que Delilah officialise sa relation, l’autre personne met les voiles quelque temps après. Parce que son métier est trop difficile et demande des épaules solides pour le supporter, parce qu’elle fini par trouver dans l’autre plus de défauts que de qualités. Parce que si ça s’trouve, elle a cherché des poux à une affreuse sorcière qui lui a jeté une malédiction.
métier › Un coup de feu parti trop vite, et la voilà déchue de son titre français de commissaire de police. Désormais réduite au simple statut de policière, elle ère dans les rues de Pasadena dans son tas de ferraille qui arpente les rues comme un rôdeur. A la manière d’un requin en quête de sang, elle tente de retrouver l’adrénaline d’antan dans les patrouilles, les vols à l’étalage, mais ça ne lui suffit plus. Si elle veut de l’action, elle sait que ce n’est pas de ce côté qu’elle en trouvera. Si les américains n’ont pas d’équivalent pour flics ripoux, Saint-Lô elle de son côté semble décidée à importer le concept à Pasadena.


groupe › beautiful trauma