Des gouttes de pluies. Commençant à tomber sous cette nuit noire. C'était rare à Pasadena et pourtant lorsque le ciel voulait gronder, il le faisait avec ferveur. Toutes les personnes qui étaient dans la rue commençaient à courir partout, voulant s'abriter de la pluie tenace qui se précipitait de plus en plus, tombant du haut des nuages et se fracassant avec violence sur le sol qui s'imbibait au fur et à mesure. Cependant, Swan, elle ne courrait pas. Elle venait tout juste de quitter Henry après son altercation avec une meuf qui avait tout bonnement chercher la bagarre. Et elle l'avait trouvé. Swan, n'étant pas une femme très raisonnable parfois, ses impulsions violentes ne s'étaient pas faites prier pour apparaître et exploser sur la gueule à l'autre pétasse. Henry qui passait par là avait du intervenir pour les séparer. Swan, elle, avait le lèvre inférieure légèrement enflée, fissurée et la joue commençant à être bleutée. Le poing de la blondasse l'avait quand même bien amoché. Cependant Swan lui avait arraché un bout de cheveux, laissant un trou béant sur son crâne et lui avait aussi laissé une trace sur sa gueule. Oui, la colère était vraiment l'émotion qui définissait l'oiseau blessée. Une fois que Henry ait calmé la situation, elle lui demanda de ne pas le dire à Jeden - qui était un très bon ami à Henry - et qu'elle préférait assumer cette bagarre elle-même face à son petit ami. Elle ne savait pas trop comment il allait le prendre, Jed savait combien Swan pouvait s'emporter parfois jusqu'à venir aux mains, surtout avec les filles qui la cherchaient. Cette violence était toujours ancrée en elle depuis l'enfance. Ça n'avait vraiment pas changé depuis le temps. Dans son foyer aussi, elle ne connaissait que ça. Donc ouais, une certaine appréhension naquit en elle en pensant à ce que son petit ami allait dire ou faire. Ses pas s'arrêtèrent soudainement devant un camion de pompier qui sortait de la caserne face à elle. La caserne. L'image de Billie vint subitement dans sa mémoire. Elle se souvint aussi que la semaine dernière, elle avait subitement fuit la discussion sur leur baiser dans les WC du bar. Tellement Swan s'était sentie envahi par pleine d'angoisses en même temps. Pourtant, elle était là devant la caserne sans vraiment savoir comment elle avait pu atterrir ici. Ses jambes bougèrent machinalement, s'engouffrant à l'intérieur de la bâtisse des héros sans pouvoirs. Errant, ruisselante à cause de la pluie, à la recherche de la capitaine sans pour autant en connaître la raison.

Je ne sais pas vraiment ce qu’il me retient de trouver le numéro de Swan, de l’appeler. Ou même de débarquer à son domicile. La dernière fois que nous nous sommes vues, j’ai complètement déconné. Je l’ai embrassé, par je ne sais quelle raison, quelle idée ou même quelle envie. Je n’arrive plus à me contrôler avec elle, elle m’intrigue tellement. Coline est au courant pour ce qu’il se trame entre Swan et moi et autant vous dire que ça me met plutôt dans un sacré embarras. Je ne sais pas réellement quoi faire, que dire. C’est difficile à expliquer. Je soupire légèrement. Je n’ai fait que ça toute la journée, depuis l’heure à laquelle j’ai embauché.

Aujourd’hui, la caserne est bizarrement calme, c’est étrange. A croire que les personnes à sauver sont en train de faire un complot de survie, qui sait. J’ai même le temps de me pavaner dans la salle de pause, c’est quand même incroyable. J’en profite pour boire un café, je sais pas trop quelle heure il est quand un appel retenti. Mes sous-collègues se dépêchent de se lever, un début d’incendie vient de nous être communiqué et nous devons agir au plus vite. Je décide volontairement de ne pas aller sur l’intervention, en attendant une plus importante. Moi, ma spécialité, ce sont les soins de secours alors forcément. Et puis tant bien même, depuis ma place de capitaine, je suis rarement sur le terrain, je coordonne tout, c’est mieux. J’accompagne malgré tout mes ‘inférieurs’ jusqu’au camion de pompier pour les encourager. C’est important pour moi. Ils partent à toute vitesse vers le lieu de l’incendie, et je les regarde partir en soupirant légèrement.

Alors que le camion s’enfuit, je m’avance vers les marches de l’escalier afin de remonter dans les salles d’appels lorsque j’entends des pas derrière moi. Je fronce les sourcils, et me retourne d’un seul coup. « Il y a… » Swan. Un frisson tout entier parcoure mon être, et je déglutis légèrement. Qu’est-ce qu’elle fait là ? Et… Mon regard s’attarde sur son visage, bouffie, ses joues bleutées et ses lèvres gonflées à la limite sanglante. Je dévale les escaliers en vitesse pour m’approcher d’elle, sans dire un mot, le silence est nécessaire je crois. Mon inquiétude se fait ressentir, et je plonge mon regard dans celui de la jeune femme. Qu’est-ce qu’il s’est passée cette fois ? Tout est bien étrange, je le sais, j’ai des doutes depuis que je l’ai rencontrée. Elle a l’air tellement… Fragile. C’est étrange. « Qu’est-ce qu’il s’est passée ? Tu vas bien ? » Question idiote, Billie. Ça se voit que ça va pas bien du tout pour elle. « Je crois que tu vas me suivre jusqu’à notre infirmerie. Je m’occuperai de toi, ok ? Mais t’as pas le choix. C’est pas je crois, c’est même j’en suis sûre. » Je dépose ma main sur son épaule. Nouveau frisson. Ses lèvres… J’ai encore plus envie de l’embrasser que la dernière fois. On dit que les bisous guérissent, non ? Enfin non… Je délire.

L'oiseau blessé ne savait pas trop pourquoi elle s'était engouffrée dans la caserne. Elle pouvait très bien revenir sur ses pas et repartir pour rentrer chez elle. Mais retrouver qui ? Un homme dont le fruit de son amour lui apportait des maux marqués sur sa peau ? Une angoisse oppressante qui lui nouait le ventre chaque jour, se posant la question s'il allait prendre son bras mais pas pour la faire danser ? Ou bien entrer dans ce bâtiment et retrouver une toute autre personne qui lui avait redonné une nouvelle saveur à sa vie fait que de violence ? Ouais la troisième option était visiblement plus attirante. Un bruit soudain se fit entendre et Swan tourna sa tête vers l'escalier qui remontait dans une des salles de la bâtisse. Billie était en train de monter. Swan entrouvrit les lèvres mais en fait, rien ne sortait alors son corps parla pour elle même de nouveau. Ses pas la ramenèrent auprès de la capitaine avant qu'elle ne disparaisse et heureusement d'ailleurs que ses pas l'avaient alerté. Lorsque Billie se rapprocha d'elle, Swan put lire dans ses yeux toute l'inquiétude qu'elle ressentait. La cuistot prit une expression légèrement décontenancé.« Qu’est-ce qu’il s’est passée ? Tu vas bien ? » ah ouais, elle les avait presque oublié ses blessures sur le visage. Elle haussa les épaules, simplement en baissant les yeux et mettant ses mains dans la poche de sa veste en cuire. « J'me suis bagarrée. » Pour une fois elle lui disait la vérité. Elle ne sortait pas une excuse comme quoi elle était tombée dans l'escalier de son immeuble ! « Je crois que tu vas me suivre jusqu’à notre infirmerie. Je m’occuperai de toi, ok ? Mais t’as pas le choix. C’est pas je crois, c’est même j’en suis sûre. » Sa main sur son épaule. Elle ressentit des frissons qui parcourraient tout le long de son corps. Bordel, c'était vraiment troublant l'effet que Billie lui faisait... Ou peut-être que c'était parce qu'elle grelottait comme une feuille puisqu'il pleuvait et elle était complètement trempée. Elle releva son regard sur elle, ses joues se teintèrent légèrement. « Ok... » pour une fois qu'elle ne lui gueulait pas dessus... Même Swan était surprise de son comportement. Mais parfois, elle était fatiguée de se battre tout le temps avec les gens. Et peut-être que ce soir, elle déposait un peu les armes. Elle suivit Billie dans la salle d'infirmerie, entrant enfin dans un endroit chaud.

Je ne sais pas réellement ce qui m’arrive avec cette jeune femme. Cette Swan, ce cygne qui m’attire plus que de raison et que je n’arrive pas à comprendre. J’ai bien du mal à la cerner, et encore plus aujourd’hui. Elle semble si distante, si fragile et à la fois si forte et si proche. Chacun des pas que j’ai effectué vers elle a engendré un gouffre que j’essaye de combler, sans cesse. Elle reste mystérieuse à mes yeux, mais mon esprit cherche à la connaître et à l’appréhender. Comme un oiseau tombée du nid qui serait prêt à mordre, mais qui ne cherche de l’affection. Voilà ce qu’elle est. Un être fragile et en détresse qui ne l’admet pas lui même. Elle se croit merveilleuse -elle l’est-, mais je sais qu’au fond d’elle, elle a besoin d’aide. De mon aide. D’une main que je lui tendrais, et qu’elle attraperait. D’un chemin que nous effectuerons ensemble. Que suis-je en train de dire ? C’est n’importe quoi. En attendant, la voir face à moi ne me rassure pas, surtout vu son état. Son visage est bouffi et ensanglanté si bien que mon inquiétude ne tarde pas à s’inviter à la partie. « J’me suis bagarrée. » Qu’ai-je dit ? Une femme forte. Une femme qui se rebelle, qui ne se laisse pas faire. C’est ce qu’elle essaye de montrer, mais j’ai pourtant du mal à la croire. Je me contente d’hausser les épaules pour ne pas la perturber, et réfléchis quelques instants avant de venir à une décision. Elle va me suivre jusqu’à l’infirmerie. Je dépose ma main sur son épaule pour lui faire comprendre qu’elle n’a le choix que d’accepter, et je plonge mon regard dans le sien. Ses joues virent au pourpre, et j’en souris, satisfaite. « Ok… » Je sais que je lui fait de l’effet, c’est pas la première fois que je m’en rend compte. Et en plus de ça, j’en joue et ça m’éclate. Elle me tapera peut-être un jour, ou m’embrassera… Non, je ne dois pas y penser. Je veux simplement comprendre ce qu’il se trame de si étrange chez elle, de si… bizarre. Presque mystérieux. C’est ça. J’attrape la main de Swan afin de l’entraîner vers l’infirmerie, et la chaleur qui nous enveloppe est plus agréable que le vent glacial qui s’invite parfois dans les garages où nous nous sommes retrouvées. « Il fait plus chaud ici. Non ? » On peut y lire un sous-entendu, peut-être, je ne sais pas. Le fait est que je lâche sa main en lui désignant un lit. Le médecin n’est pas là, c’est moi qui gère aujourd’hui, comme souvent d’ailleurs. « Va t’asseoir et tu bouges pas, t’es sage comme une image. » Je ris légèrement afin de détendre l’atmosphère, et pars récupérer des compresses, des pansements, de la glace, du désinfectant. Je vais prendre soin d’elle, il faut. Lorsque je reviens vers elle, je lui souris. « Bon, tu t’assied sur ce lit ou quoi ? Tu veux pas que je te jette dessus ? Ça serait un peu bizarre, et je suis pas sûre de me relever… » Je frissonne légèrement.

Sa main dans la sienne... Le regard de Swan n'avait pas dévié, restant stoïque sur ce simple geste mais l'animait avec ferveur à l'intérieur tandis que Billie l'emmena à l'infirmerie. La chaleur chaude de la pièce avait envahi les pores de l'oiseau blessé, créant un peu de répit à son corps qui grelottait. « Il fait plus chaud ici. Non ? » Elle tourna les yeux vers elle. Et sa tête chauffa de nouveau. Ouais, il faisait plus chaud effectivement.. Swan haussa juste des épaules avant de sentir la chaleur de sa main s'évaporé pour désigner le lit. « Va t’asseoir et tu bouges pas, t’es sage comme une image. » Les sourcils de Swan se mouvèrent. Elle allait répliquer. A nouveau. Reprenant les armes. A nouveau. Elle allait lui dire que ce n'était pas un chien et qu'elle n'allait pas lui obéir comme ça. Elle allait encore lui parler comme de la merde en fait. A chaque fois qu'elles se voyaient, Swan n'avait pas été tendre avec Billie. Et là, alors qu'elle s'était calmée - du moins pour ce soir -, elle allait faire la même erreur. Elle le pensait fortement. Cependant, elle se mordit la lèvre inférieure. Elle préférait se faire un peu plus mal que de dégainer ses armes à nouveau. Tandis qu'elle observa Billie aller récupérer de quoi soigner ses maux. Cependant, Swan ne lui avait pas obéi pour autant. Elle avait réussi à ne pas répliquer mais son corps tenait bon. « Bon, tu t’assied sur ce lit ou quoi ? Tu veux pas que je te jette dessus ? Ça serait un peu bizarre, et je suis pas sûre de me relever… » L'iris de Swan se troubla, cessant d'avoir cet air renfermé qu'elle venait juste d'avoir et entrouvrit légèrement les lèvres. Son regard s'ancra sur celui de Billie. « euh... » elle déglutit puis fronça les sourcils, se reprenant légèrement mais ses joues étaient en feux. Son palpitant commençait à se dégringoler doucement. « C'est bon... » Elle fit la moue boudeuse qu'elle avait l'habitude de prendre puis s'assit sur le lit, les mains au bord du matelas. Ses vêtements trempés étaient encore sur elle mais Swan était tellement perturbée par tout les sous-entendus de Billie, qu'elle ne pensait même pas au fait qu'elle grelottait encore. Bon sang ! Qu'est-ce qu'elle faisait ici ?! C'était comme si elle rentrait dans la tanière du loup avec plaisir ! Elle releva son regard sur Billie qui se rapprochait d'elle et de nouveau ses lèvres s'entrouvrirent quelque peu.

Je n’arrive pas à m’empêcher de taquiner Swan. C’est plus fort que moi, et même si je sais qu’un jour elle risque de vraiment m’en mettre une, je m’amuse en attendant. Je l’invite à me suivre à l’infirmerie et elle me suit, je suis assez surprise d’ailleurs. Elle ne prononce pas un mot et reste silencieuse. Sage comme une image, c’est si rare avec elle. Je lui demande de s’asseoir sur le lit avant de m’éloigner pour partir chercher de quoi la soigner, mais lorsqu’elle revient… Elle n’a pas bouger alors je lui demande un peu plus sévèrement, ne manquant pas l’occasion pour la troubler de nouveau avec une connotation sexuelle. « euh… » Je souris légèrement en la regardant rougir, elle est adorable et mon dieu j’adore ça. « C’est bon… » J’affiche un immense sourire satisfait, et je la regarde s’installer sur le lit. Elle est carrément mignonne quand elle m’écoute quand même. J’observe la jeune femme quelques instants avant de m’approcher d’elle, en lui donnant une serviette et un t-shirt propre, à l’effigie de la caserne. « T’es trempée, enfile des vêtements chauds. Pour le pantalon je suis pas certaine d’avoir ta taille, je suis plus grande que toi… » Je croise son regard troublé, et j’en profite en reprenant la parole. « Ça te dérange pas de te déshabiller devant moi ? Ou tu as besoin d’aide ? » Je lui souris davantage pour la déstabiliser encore plus. Je me décale légèrement, j’ai trop peur de me prendre les fringues dans la tronche. Je regarde Swan, de haut en bas, en la dévisageant presque. Même avec la tête cabossée, elle est magnifique c’est quand même fou. J’ai du mal à comprendre ce qu’il se passe exactement avec cette femme. Si elle s’ouvrira un jour à moi, même si j’ai l’étrange sensation que nous faisons un pas en avant aujourd’hui. Elle se confiera peut-être plus à moi. Je décide de ne pas insister pour les vêtements, au cas où, et reprend la parole. « Tu t’es bagarré alors ? Quelle rebelle. Pour quelle raison ? Avec un gars ? Une meuf ? On t’a agressé ? » Okkkkk Billie arrête ton questionnaire, on dirait un flic ! Je soupire légèrement et hausse les épaules, Swan me répondra pas de toute façon je commence à la connaître par coeur. Enfin je crois ?

Le sourire plaqué sur les lèvres de Billie ne faisait qu'augmenter les battements de son cœur. Et plus la jeune femme se rapprochait, plus il s'emballait.  « T’es trempée, enfile des vêtements chauds. Pour le pantalon je suis pas certaine d’avoir ta taille, je suis plus grande que toi… » oui Swan l'avait remarqué combien elle était grande. Svelte. Des courbes à te faire un torticolis tellement tu te retournerais sur elle si elle passait juste à côté de toi... Oui, Swan l'avait remarqué ça ! Elle prit la serviette et le tee shirt. « Ça te dérange pas de te déshabiller devant moi ? Ou tu as besoin d’aide ? » Son cœur eut un raté. Sa tête se chauffa à nouveau. Un vrai radiateur presque ! Elle la regarda se décaler. Et Swan qui serrait le bout de tissus qu'elle avait entre les mains. Une pulsion intérieure la poussait à effectivement lui envoyer sur la gueule la serviette et le tee shirt et pourtant elle se retenait. Elle serrait juste le tissus. Son regard se baissa puis étonnamment, elle posa la serviette et le tee shirt sur le côté du matelas et commença à enlever sa veste trempée. « J'peux me débrouiller toute seule. » Ce soir, le drapeau blanc était hissé même si parfois elle avait envie de laisser agir ses pulsions agressives. Pour une fois, elle se contenait. « Tu t’es bagarré alors ? Quelle rebelle. Pour quelle raison ? Avec un gars ? Une meuf ? On t’a agressé ? » Swan releva son regard vers elle. « On t'a jamais dit que tu parlais beaucoup ? » bon par contre son caractère, ça, elle ne pouvait pas le contenir mais au moins, elle ne le disait pas d'un ton agressif. Déjà un progrès ! Elle enleva son pull, laissant ses bras tâchés de bleus apparaître. « Avec une meuf qui m'a bousculé en sortant du ciné. Je l'ai traité de pétasse et c'est parti en couille. » Swan et son franc parlé. Ses mains se positionnèrent sur son débardeur qu'elle allait enlevé mais s'arrêtèrent avant. « Euh.. tu peux tourner ton regard s't'plaît ? » elle lui avait demandé ça d'un ton gêné. Déjà parce que ok Billie avait vu ses bleues sur les bras maintenant elle était habituée mais là elle allait se retrouver en soutient-gorge et les marques qu'elle avait sur le buste étaient plus prononcées. Et puis... se retrouver en sous-vêtement devant le regard de Billie... ça la retournait quelque peu en plus elle arrêtait pas de lui faire des sous-entendus depuis tout à l'heure...