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 once UCLA, always UCLA • kirsten

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Isra Al-Hadi

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MessageSujet: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyLun 22 Jan - 15:47

Cela faisait une semaine que le bras de Ishraï était enfermé dans un plâtre, une semaine que la Rose parade s’était déroulée, une semaine que la terre avait tremblé. Après l’effervescence de la catastrophe s’en était suivie une certaine léthargie, le sentiment avait été renforcé par le fait que la barista était en arrêt malade, incapable de reprendre du service avec son manque de mobilité évidente. Et elle ne trouvait aucun avantage à être ainsi forcée de se reposer. Ca ne lui avait jamais fait du bien, d’autant plus que Ishraï avait besoin de se décompenser physiquement aussi, ce qu’elle était incapable de faire. Déjà, elle subissait les appels quotidiens de sa mère qui s’était fortement inquiétée en apprenant la nouvelle du tremblement de terre, qui lui proposait sans cesse de venir à la maison pour le mois, chose qu’elle se retrouvait à refuser trop régulièrement. Dans son état, si elle était forcée à retourner vivre chez ses parents, elle finirait en pleine dépression.

Alors, toute excuse était bonne à prendre pour sortir de chez elle. Ses pieds allaient très bien, elle ne prenait pas d’antidouleur et elle avait terminé la liste de films qu’elle voulait voir. Elle avait eu la bonne idée de passer sur son lieu de travail, manque de chance, son patron était là et il lui avait bien fait comprendre qu’elle ne pouvait pas revenir derrière le comptoir avant que son bras ne soit libre. Elle était donc partie avec une moue, réalisant qu’elle était incapable de rester sur place si elle ne pouvait pas aider. Heureusement, elle avait croisé Kirsten par la même occasion et celle-ci lui avait posé une question dont elle avait le secret. S’en était suivie une brève conversation et Ishraï avait accepté de lui servir de guide sur le campus de l’UCLA, qui n’était pas bien loin de Pasadena. Elles s’étaient mises d’accord sur une date et elles s’étaient donc retrouvées à un point de rendez-vous.

« Salut ! » Dit-elle en claquant la portière de Kirsten, chauffeur attitrée pour le trajet jusque l’université. « Tu n’as pas besoin de GSP, je vais te guider si tu veux. » Elle boucla sa ceinture avec un peu de difficultés à cause de son bras en écharpe. Bien installée, elle posa sa tête sur l’appui-tête et laissa échapper un soupir. « Prête pour ta journée de recherche ? » Demanda-t-elle, sur un ton plus qu’enjoué de sortir de chez elle.
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Kirsten Hamilton

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyVen 26 Jan - 12:35

Pendant le tremblement de terre, je n'étais pas en ville, sûrement par chance. On était sortie avec mes pères. Je suis contente de ne pas avoir été blessé, si j'avais eu un problème au bras par exemple, j'aurais bien galérer à écrire. Surtout, qu'en ce moment, je me lance dans un nouveau projet. Une histoire sur une étudiante française qui arrive à Los Angeles pour poursuivre ses études. C'est sûrement parce que moi je n'ai jamais réussis à me défaire de mes pères, que je n'ai jamais réussis à partir dans une autre ville, de peur qu'ils me manquent que j'ai envie d'écrire sur ce genre de relation. Mon étudiante, elle aurait quitté la France, pourquoi pas la campagne pour aller dans une grande ville de l'Amérique de l'Ouest. C'est un grand changement, surtout lorsque qu'aucun de nos parents ne nous suit. Elle aurait envie d'être libre mais cette grande ville lui rappellerait au combien elle est seule sans sa famille. Je n'ai jamais vécu à Los Angeles même si j'ai connu Chicago. J'aurais pu prendre ma ville natale mais les souvenirs sont trop loin alors que Los Angeles est à peu de kilomètres de moi, en un coup de voiture, me voilà dans la grande ville. Alors que pour Chicago, j'ai quelques heures devant moi. C'est le choix de la simplicité, pour une fois. Dans mes romans précédents, l'histoire se passe généralement à New York, la ville où j'ai toujours voulu allé, alors, j'en savais des choses sur elle, depuis mon plus âge je me suis toujours documenter dessus, c'est comme si j'en connaissais les moindre recoin. Et je ne compte même plus le nombre de reportages que j'ai regardé pour essayer de comprendre quel était leur style de vie. Vu le succès de mon premier roman, je pense bien avoir réussis. En tout cas, à l'époque, je ne pouvais pas me permettre d'aller jusqu'à New York, j'en avais pas les moyens. Avec LA, j'ai la chance d'avoir la ville et toutes ses rues à la portée de main, mais j'ai surtout son université.

Je ne suis jamais allé à l'université. Je n'aimais pas grandement les études alors ça ne m'intéressait pas. Je voulais être dans l'actif dès la sortie du lycée. Ce n'est pas tellement comme ça que ça marche, alors, j'ai fait des petits boulots, qui n'avaient pas vraiment d'importances. Je voulais surtout écrire mais j'ai eu du mal à me motiver à envoyer mon manuscrit, puis avec des refus, j'étais assez découragé, cependant, j'ai continuer d'avoir du courage et de croire en moi. Donc au final, je n'ai jamais mis les pieds dans une Université, ce qui est handicapant quand on veut prendre en personnage principal une étudiante. Je dois alors aller à cette université pour savoir si cela m'inspire. Mais je ne voulais pas y aller toute seule. Je me suis demandé si je devais prendre Rosa avec moi mais je ne savais pas vraiment si elle était allé à cette université. Ca aurait pu nous faire une nouvelle sortie toutes les deux mais à vrai dire, j'avais pensé à quelqu'un d'autre. En vrai, je voulais lui demander de venir avec moi mais je ne savais pas trop si je pouvais lui proposer. Certes, je lui ai déjà posé des questions pire que cela, qui étaient totalement bête et qui pouvait être gênante pour une personne extérieure à la conversation. Ishraï est la personne qui connaît le plus ma façon d'écrire alors je voulais qu'elle m'aide pour ce livre. Pendant plusieurs jours, je suis venue au café, sans la voir. J'ai demandé à un autre serveur qui m'a dit qu'elle était en arrêt maladie. Comme une conne, je ne savais pas où elle habitait, je ne pouvais pas la retrouver chez elle. Bêtement, je suis repassé près du café en espérant qu'elle se trouve à proximité de celui ci et par chance, je suis tombée nez à nez avec elle. J'ai vu son état et vu son bras, je comprenais son arrêt maladie. A vrai dire, ça tombait bien pour moi ! On a continué à discuter jusqu'à ce qu'on entame la partie bouquin. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander, là, en face d'elle, je ne pouvais pas passer à côté de l'occasion. Sur son visage est né un sourire. Elle m'a aussi expliqué la situation de son père et elle m'a vaguement dit qu'elle y était allé. Ca tombait parfaitement bien.

On s'est donné rendez-vous aujourd'hui. Pendant toute la nuit, il a plu alors j'ai eu peur d'un mauvais temps pour cette journée, ce qui ne serait pas agréable mais en me levant, il y avait un faible soleil, mais c'était déjà mieux que de la pluie. Comme à chaque fois que je vais faire des recherches pour un livre, je suis toute excitée, toute contente, toujours avec un sourire aux lèvres. Malheureusement pour moi, l'université est fermé la nuit, sinon j'y serais allé. Je ne met pas longtemps à me préparer. Je n'ai même pas mangé ce matin, on pourra prendre un truc sur la route, ou est-ce qu'on a le droit d'aller acheté à la cafétéria lorsqu'on est étranger à l'établissement ? Après tout, on est jeune toutes les deux, on peut passer pour des étudiantes. Je me gare au point de rendez-vous, au plus près d'elle. Elle est déjà là, j'espère que je ne suis pas trop en retard, je suis du genre à traîner même lorsque j'ai envie d'aller quelque part, c'est naturel chez moi.

« Hey ! »

Je la regarde qui rentre dans la voiture et qui met quelques secondes de plus que la normale pour s'attacher. J'ai un sourire bête au visage.

«  Tant mieux parce que j'ai oublié mon GPS à la maison ! De toute façon, je comptais bien sur toi pour me guider » dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Une fois qu'elle a l'air prête, je remet les mains sur le volant, les pieds au plus proche des pédales et dès qu'elle pose sa question je lâche un

« Prête ! »

Et je commence à avancer. L'université est à une trentaine de minutes de nous, ou peut-être plus, à vrai dire, je n'ai pas pensé à regarder le temps qui me sépare d'elle. Pour ne pas que le trajet soit silencieux, je commence à parler.

« Tu as mangé quelque chose ce matin ? Sinon, on peut s'arrêter sur la route ! »
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Isra Al-Hadi

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptySam 27 Jan - 19:08

Ishraï possédait divers types d’amis, qui venaient d’horizon parfois extrêmement différents. Elle le devait majoritairement à son travail, là où elle faisait le plus de rencontres. Kirsten faisait partie de ces petites surprises, notamment grâce aux questions tout d’abord originales qu’elle avait reçues. Ca n’avait rien à voir avec un intérêt de sa personne. Non, on ne lui avait pas demandé d’où elle venait ou ce qu’elle avait fait comme études. C’était différent, des mises en situations improbables pour une conversation banale, et quand elle donnait ses réponses, elle recevait un remerciement poli et c’était tout. Autant dire que ça l’avait pas mal intrigué, la barista et à partir d’un moment, elle s’était elle aussi intéressée à celle qui était une cliente fidèle du book café. De fil en aiguilles, elles avaient fait connaissance, jusqu’au jour où le premier roman de Kirsten s’était retrouvé sur le comptoir.

Aujourd’hui était une épopée du même style, bien que Ishraï ne servait pas de boissons et que Kirsten n’était pas installée dans son coin favori. Non, c’était une autre sorte d’aventure, et ce n’était pas pour déplaire à la noiraude. Oh, elle aimait ça, répondre à des questions sorties de l’imaginaire de la rousse, mais c’était aussi un autre type d’aider, et elle aimait aider son prochain, encore plus particulièrement quand il s’agissait de ses amis. Pour aujourd’hui, elles étaient toutes les deux gagnantes. Alors que demander de plus ? Au sourire de Kirsten, Isra ne put retenir son propre amusement et elle secoua un peu la tête, jouant un peu de sa réponse. « Tu fais confiance à la bonne personne, je suis meilleure que n’importe quel Tomtom. » Sur ce, la voiture démarra, Ishaï regardant un peu par la fenêtre le début du paysage qui défilait.

Elle n’eut pas le temps de se perdre dans ses pensées, ni de lancer un sujet de conversation, que Kirsten avançait « tu as mangé quelque chose ce matin ? Sinon, on peut s'arrêter sur la route ! » ce à quoi la principale intéressée répondit. « J’ai déjà mangé, merci. Et toi ? » Normal de s’inquiéter. « Je connais deux-trois endroits aux abords de la UCLA si tu veux, pour prendre le petit-déj. Mais je me disais qu’à midi on pourrait aller à la cafet, c’est ce qui serait plus intéressant pour toi, non ? » Puis, elle avoua un peu « l’ambiance me manque aussi. Et ça te permettra de voir des étudiants dans l’un de leur nombreux environnements naturels. » Ah, ça sonnait un peu comme si elles partaient dans une expédition scientifique, ça l’amusait beaucoup, même.
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Kirsten Hamilton

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyVen 2 Fév - 17:49

Notre rencontre a dû au plus grand des hasard, pourtant, je pourrais dire que j'aime quand le hasard me fait ce genre de cadeau. J'avais besoin d'un nouveau lieu pour écrire. Mon appartement me rappelait ma rupture, la mort de mon chat, je devais sortir dehors, voir le monde comme j'ai pu le faire auparavant. Même si avant, je n'avais qu'à regarder ma petite amie et elle m'inspirait. Depuis qu'on est plus ensemble, depuis pas mal d'année maintenant, je n'ai pas réussis à finir un livre, enfin, un livre qui me plaît. Je pense que c'est pour ça qu'ils n'ont pas marcher, parce que je ne les aime pas. Mais voilà, j'avais besoin de voir ailleurs. J'ai parlé avec d'autres auteurs et ils m'ont parlé du book cafe, eux y allaient pour écrire. Je me suis dis pourquoi pas. J'y suis allée, je me suis mise dans un coin, détestant écrire avec du monde autour de moi. J'ai commandé un café. Et pour la première fois depuis des mois, j'ai réussis à écrire une dizaine de pages, une histoire qui n'aboutirait à rien mais qui me plaisait. J'avais l'impression de revenir, j'avais l'impression que mon coeur battait à nouveau. Je n'ai pas rencontrer Isra la première fois. C'était lors de ma deuxième venue. Je me suis mise à la même table, maintenant, on pourrait croire que j'en suis la propriétaire tellement j'aime m'y asseoir. Elle m'a servis. Je l'ai trouvé d'abord jolie. Ce n'était qu'un jugement physique au début, je ne pouvais pas parler d'autre chose sachant qu'elle m'avait juste dit de passer un bon moment. Puis, elle est revenue me demander si j'avais besoin de quelque chose. Je n'avais besoin de rien, à part de son avis. Cela faisait quelques minutes que je bloquais sur une situation. Je lui ai donné le contexte et je lui ai posé la question, pour savoir ce que elle ferait à ce moment là. Elle a réfléchit quelques secondes avant de me donner sa réponse. Elle m'a inspirait, sa réponse. Depuis, je passe mon temps à lui poser des questions, plus ou moins farfelus. Et on a fait connaissance. Je voulais la connaître, ça pouvait m'aider à savoir pourquoi elle me répondait ce qu'elle me disait à chacune de mes questions. Ce que j'ai aimé aussi, c'est sa générosité. La plupart des gens m'auraient regardé de travers, me demandant si je suis folle ou pas. Non, elle, elle a joué le jeu pour mon plus grand bonheur.

C'est pour ça que je l'ai choisis pour aujourd'hui. Elle connaît mes livres, elle connaît ma façon d'écrire. Si je lui donne une situation, elle saura me montrer les endroits qui m'inspireront le plus à l'université.  Elle saura trouvé tout ce que j'ai besoin. Et je pense qu'elle connaît tous les lieux intéressants pour voir des étudiantes dans les situations que je veux. De plus, je suis vraiment heureuse de faire ça avec elle, de prendre du temps avec elle. Je ne me rappelle pas avoir fait de journée entièrement avec elle. Je suis plutôt du genre à aller boire un verre pendant une heure et rentrer chez moi pour écrire. Je préfère passer du temps avec mes pages écrites plutôt qu'avec des gens. Même si je suis sociale et que je n'ai aucun problème à passer du temps avec eux, il faut juste que je le veuille.

Je déteste les blancs dans les voitures. J'ai des souvenirs plein la tête de sortie en famille où chacun parle, chacun chante les chansons que passent à la radio. De plus, j'ai horreur des blancs en général, j'ai toujours l'impression d'avoir fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Alors, je ne lui laisse pas le temps de se poser la moindre question que je la questionne déjà. Je lui demande tout d'abord si elle a mangé ce matin, pour savoir si on s'arrête au passage ou non. Personnellement, excitée comme je le suis, je ne pourrais rien manger. C'est comme lors d'examen importants, on stresse toujours avant, puis une fois qu'on y est, on meurs de faim parce que notre estomac n'est plus du tout noué. J'écoute attentivement sa réponse.

« Pas de problème. Je trouve que ton idée d'aller manger à la cafet est bonne. Je ne savais pas si on avait le droit. »

Quand elle me parle de l'ambiance qui lui manque, je me demande si dans ma vie j'ai bien fait de commencer tout de suite des petits boulots. Peut-être que j'aurais dû continuer mes études. Des études de quoi ? Car franchement, rien ne m'attirait plus que ça.

« J'ai vraiment loupé quelque chose en n'étant pas aller à l'université ? Genre, c'est une ambiance comme dans les films ? »


Sa façon de voir les choses me fait rien. Je nous imagine à notre table, en train de manger, et moi avec mon carnet de notes, à les regarder comme s'ils étaient des bêtes sauvages.
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Isra Al-Hadi

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyMar 6 Fév - 19:25

Ishraï indiqua la direction à prendre de son bras valide, prenant déjà à cœur son rôle de GSP, bien qu’elles n’avaient pas encore quitté les abords de Pasadena. A partir d’ici, il fallait juste se concentrer sur les grands axes routiers, rien de bien compliqué à son sens. C’était fait de manière un peu distraite et terriblement anodine, preuve à quel point elle était familière avec le chemin à prendre, bien qu’elle n’ait jamais été donnée de faire le trajet alors qu’elle était encore étudiante. Son arrivée à Pasadena s’était faite quelques mois après avoir été diplômée. Elle était néanmoins restée active sur le campus quelques temps, et il lui arrivait encore de se retrouver à la UCLA pour diverses raisons. Non, elle n’accompagnait pas tous les écrivains en recherche d’une expérience universitaire, mais son père y travaillait toujours, et pendant un temps, elle avait encore eu des amis qui s’entichaient des auditoires. Tout n’était pas que réservé aux étudiants, contrairement à ce que les gens pouvaient penser. « Pas de problème. Je trouve que ton idée d'aller manger à la cafet est bonne. Je ne savais pas si on avait le droit. » La tête de Ishraï bougeait un peu au rythme de la musique qui filtrait par la radio, son mouvement s’arrêta un peu alors qu’elle répondait. « Merci. » Toujours accepté un compliment quand celui-ci venait. « On a tout a fait le droit, ce sont juste des avantages que n’ont n’avons pas. Payer plus cher les repas… ce qui n’est pas vraiment un problème quand tu ne vis plus aux crochets de tes parents ou de ton prêt étudiant. » La remarque était légère, bien que présente. C’était une réalité que beaucoup connaissaient. Ishraï avait été chanceuse de profiter de la position de son père pour être exemptée de la majeure partie du coût de ses études. Il n’en restait pas moins qu’elle avait vécu dans cet environnement pendant longtemps.

« J'ai vraiment loupé quelque chose en n'étant pas aller à l'université ? Genre, c'est une ambiance comme dans les films ? » Elle ne put retenir un petit rire la barista, alors qu’elle jette un regard vers Kirsten et qu’elle ne perdait pas son sourire amusé. Néanmoins, elle prit quelques secondes avant d’ouvrir la bouche. « Non, pas vraiment. C’est comme quand tu vois ces séries au lycée, je ne sais pas pour toi, mais mon lycée n’avait rien à voir avec ça… et je suis de Californie. » Ah ça, le terrain aurait été propice aux débordements et autre. Mais elle était restée relativement sage, préférant le surf, les jolies filles, les voyages humanitaires. La déchéance typique des films, elle ne l’avait que peu connu, déjà parce que ça ne l’attirait que peu, et qu’elle venait d’une famille assez conservatrice. « Ce qui m’a marqué le plus, ce sont les rencontres et ce que tu apprends dans tes cours. » Son petit sourire se transforma en une petite moue, alors qu’elle verbalisait sa réflexion. « Certains sont importants, voir fondateur. » Elle pensa à un instant à Swan. « D’autres, tu les oublies juste après les examens. » Cela faisait beau sur son CV, des études à la UCLA, pour terminer comme barista dans un petit book cafe de Pasadena. Ca lui allait, à Ishraï, car elle faisait ce qu’elle aimait, et c’était quelque chose qui avait le don de rendre son père furieux, de voir qu’elle ne s’était pas consacrée plus à ses études, qu’elle n’avait pas approfondi le sujet. Ah, elle serait toujours le vilain petit canard.
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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyDim 11 Fév - 14:00

Je suis chacune de ses indications. Je n'ai jamais eu vraiment l'occasion de faire la route jusqu'à Los Angeles et même si je l'ai faîte, je n'ai pas jamais prêter attention aux différentes routes à emprunter. Je suis toujours le GPS, j'ai une espèce de confiance en lui alors que ce n'est qu'une machine. Mais je dois l'avouer, elle est beaucoup plus intelligente que moi. Je sais que je n'aurais qu'à suivre les indications des panneaux mais je ne fais jamais attention à eux. Je vais toujours au même endroit et quand je dois quitter la ville pour je ne sais quel salon de livres, j'essaie de me trouver un chauffeur, un autre écrivain qui peut passer me prendre. Ce que j'aime dans la voiture, c'est la musique, d'être là et de ne faire qu'un avec la musique en chantant à tue tête la chanson que la radio passe. Je ne sais pas lire de cartes. Je respecte grandement mes pères qui se servaient de ça pour pouvoir se diriger dans la ville et dans l'état.

C'est vrai qu'il y a tellement d'étudiant que ça peut être difficile de savoir qui l'est vraiment ou non, surtout que l'on peut reprendre ses études à n'importe quel âge. J'ai toujours trouvé cette idée intéressante, ne jamais avoir finis d'apprendre. Je sais que je me suis arrêtée au lycée mais rien ne me prédis que je n'aurais pas envie d'apprendre quelque chose quand je serais plus âgée, quand j'arriverais à rester longtemps assise au même endroit. J'ai toujours eu besoin de bouger, même quand j'écris à l'appartement, je suis toujours en mouvement. Je peux rester des heures assise quand je suis pris dans ce que je dis mais dans ce cas, les heures sont des minutes. De nombreuses fois j'ai redressé ma nuque pour savoir quelle heure il est et j'ai été surprise de la réponse. Mais dès que je n'ai plus d'inspiration, j'ai besoin de me lever, de marcher dans l'appartement, d'aller me poser à ma fenêtre pour regarder la vie extérieure. Et puis, le plus souvent, j'éteins mon ordinateur pour aller dehors. Même au café, je ne restais pas bien longtemps, deux heures tout au plus. Je pense que j'ai toujours été cet enfant hyperactif. J'ai surtout horreur d'écouter quelqu'un qui parle pendant des heures si ça ne m'intéresse pas. C'est pour ça que je ne suis pas aller à l'université, aucun enseignement ne me plaisait.  

« C'est sûr qu'aujourd'hui ça ne nous dérange pas de payer un peu plus cher pour un repas. Tant que c'est bon ! » Dis-je en riant.

Je suis le genre de personne qui n'aime pas changer son menu McDo car elle a peur d'être déçus par autre chose. Je mange souvent la même chose, je ne tente que très rarement de nouveaux plats parce que je n'ai pas confiance en moi. Puis à la faculté, quand on a pas beaucoup d'argent, payer pour quelque chose que l'on n'aime pas, ça fait chier. J'ai toujours eu de la chance, je ne peux pas me plaindre, certes mes pères étaient toujours sur mon dos, mais je n'avais pas de problème d'argent. Je voulais être indépendante mais je ne le pouvais pas si je n'avais pas d'argent et l'argent, ça n'arrive pas comme ça, il fallait que l'on m'aide pour que je puisse mettre de l'argent de côté pour  être indépendante après.

Je veux savoir si c'est pareil que dans les films ou les séries. C'est vrai qu'ils donnent une bonne images de l'université, certes, ils sont rarement en cours car ce n'est pas intéressant à montrer. Il ne se passe rien dedans. Déjà pour le lycée, dans le mien, à Pasadena, il n'y a jamais eu de meurtres, de disparition. J'ai souvent voulu qu'il arrive quelque chose pour qu'on ne soit pas coincé dans la routine, mais il n'y a jamais rien eu. Je balance la tête de haut en bas pour approuver ce qu'elle dit, pour qu'elle sache que dans mon lycée non plus il n'y a jamais eu. Je crois que c'est à cause de mon manque d'amis au lycée que je ne peux pas dire que ce sont les plus années de ma vie.  Je l'écoute attentivement, tout ce qu'elle me dit m'intéresse, personnellement, mais aussi pour mon livre. Je peux totalement mettre les sentiments de mon amie dans l'héroïne du livre.

« C'est vrai qu'on est censé faire quelque chose que l'on aime, donc les cours doivent être intéressants. »


Je la laisse continuer parce qu'elle répond toute seule à la question que je me posais. Est-ce qu'il y a des cours moins bien que d'autres. C'est totalement ce qu'elle me dit. Mais je me demande si elle parle que des cours ou si elle parle aussi des rencontres qu'elle a fait.

« Je ne veux pas être indiscrète, si tu ne veux pas me répondre je comprendrais. » commençais-je pour la préparer à ma question. « Est-ce que tu parles encore à des gens que tu as rencontrés à l'université ? »

Je comprend que l'on peut se faire de bons amis que l'on pourra garder pendant une longue partie de sa vie, mais la question est aussi chaude. Il peut y avoir eu n'importe quoi entre eux et elle alors ça peut facilement la mettre mal à l'aise.
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Isra Al-Hadi

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyJeu 15 Fév - 21:50

Le changement de sa condition, d’étudiante sans le sous, à celui d’une personne parfaitement autonome ne s’était pas fait en un jour. Il y avait eu cette longue période de transition, qui l’avait mené à la femme qu’elle était aujourd’hui, installée dans la voiture de Kirsten pour se rendre jusqu’au campus. De fait, elle était bien au courant des avantages qu’elle avait perdu en terminant l’université. Pour autant, elle ne regrettait rien. Ne pas devoir réfléchir à deux fois pour la majorité de ses dépenses avait quelque chose de rassurant, indubitablement. La rousse approuvait elle aussi et Ishraï lui répondit avec un mince sourire, alors que la conversation glissa sur ce que ça faisait, d’être un étudiant, de vivre le rêve. Ishraï enleva un peu de la féérie, car il n’y avait rien eu d’aussi extraordinaire que dans les films et les séries télévisées, surtout pour ce qui était des fêtes. Mais il n’en restait pas moins que, pour Isra, cela faisait partie des plus belles années de sa vie, et qu’elle n’y changerait rien, malgré certaines choses qui s’étaient passées.

« C'est vrai qu'on est censé faire quelque chose que l'on aime, donc les cours doivent être intéressants. » Elle ne put retenir un petit rire devant les propos de Kirsten. Elle ne voulait pas briser les rêves de l’auteur, mais puisqu’elles étaient là pour une approche objective de la chose… «  Ils ne le sont pas tous, ou alors les professeurs sont parfois… dénués de fibre pédagogique. Tu ne sais jamais sur quoi t’attendre avant d’arriver dans les cours, mais je te garantis qu’il y a autant de cours intéressants que d’autres inintéressants, ce pour diverses raisons. » Elle fit mine de réfléchir un peu plus, avant d’ajouter. «  Mais c’est sur qu’il y a définitivement plus d’intérêt que lors du lycée. » Ishraï avait particulièrement aimé ses cours, car ils étaient tellement différents – elle avouait avoir choisi la facilité en prenant les cours d’arabes, mais elle s’était rattrapée avec ceux de dialectes.

« Je ne veux pas être indiscrète, si tu ne veux pas me répondre je comprendrais. » Isra détourna sa tête du bord de la route quelle regardait un peu distraitement, pencha la tête sur le côté, invitant silencieusement la chauffeuse à continuer. « Est-ce que tu parles encore à des gens que tu as rencontrés à l'université ? » Un grand sourire s’étira sur ses lèvres. «  J’ai cru que tu allais me poser une question plus grave que ça. » De toute évidence, ça ne dérangeait pas Ishraï d’aborder ce sujet. «  Oui, j’ai encore quelques connaissances qui datent de cette douce époque. » Elle indiqua une direction à prendre, avant de reprendre. «  J’ai rencontré ma meilleure amie à dans l’une des bibliothèques du campus. On a plus vraiment le temps de se voir autant que par le passé. » D’autant plus qu’elles avaient toutes les deux un emploi du temps relativement chargé. « Mais on essaie de se voir régulièrement. Pour les autres, ils ont soit trouvé du travail ailleurs, ou nos vies ont trop simplement divergé. » Petit moment de réflexion à nouveau. « Mais je pense que c’est le cours naturel des choses, tu ne penses pas ? »
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Kirsten Hamilton

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MessageSujet: Re: once UCLA, always UCLA • kirsten   once UCLA, always UCLA • kirsten EmptyDim 18 Fév - 13:57

Il est vrai que je n'écoutais pas grand-chose en cours, pendant mes années lycée. Enfin, c'est différent entre le début des années lycée et la fin. J'étais très studieuse, j'avais envie d'avoir un bel avenir même s'il n'y avait pas trop de métier qui me disait, mais bon, il fallait bien aller quelque part. J'ai toujours aimé l'écriture, mais jusqu'à ma dernière année de lycée, je ne pensais pas en faire un travail. Toutes mes connaissances me disaient que c'était un loisir, pas quelque chose qui allait m'amener loin. C'est comme pour le chant ou la peinture, on voit toujours ça comme un passe-temps. C'est donc dans la dernière année que j'ai commençais à écrire mes idées d'histoire sur mes pages de cours à la place de la leçon. A vrai dire, je n'aimais pas trop écriture en cours, la voix du prof était dérangeante et j'avais toujours l'impression que l'on regardait par dessus mon épaule. Aussi, j'avais peur, peur que le prof se rende compte de ce que je faisais et qu'il me prenne ma feuille. Il pouvait faire deux choix, soit jeter à la poubelle et j'aurais pu aller le chercher, soit la garder mais en prime la lire devant la classe. Non, je ne voulais pas qu'il lise ça devant tout le monde. C'était bizarre ce sentiment. J'étais fière de mes idées, de mon écriture, cependant, je ne voulais pas que les gens que je connaisse sache ce que j'écrivais, surtout sur ces bouts de papier où le vocabulaire pouvait être violent. Je ne voulais pas perdre mes idées, alors j'écrivais des mots pour m'en rappeler ultérieurement. Même si je n'écrivais pas mes histoires, j'avais la tête ailleurs, pensant à une des scènes entre mes personnages, pensant à des dialogues, des pensées.

Si j'avais dû aller à la faculté, j'aurais essayer de trouver quelque chose en rapport à l'écriture. C'est vrai que j'avais vu un reportage sur une école qui apprenait aux jeunes à écrire des romans. Ca m'aurait vraiment intéressé mais d'un autre côté, je voulais me dire que je l'avais fait par moi-même ce roman. Je sais qu'à la faculté, les cours ne m'auraient pas intéressé, alors j'aurais écris. Perdue dans un amphithéâtre, on est plus discrète et personne ne va venir prendre notre feuille car clairement, les profs s'en fichent. Enfin, c'est ma vision des choses. S'ils te voient écrire, ils espèrent que tu écrives leur cours. Tout ce que j'aurais eu c'est des  yeux par dessus mon épaule mais solitaire comme je le suis, je me serais mise seule sur ma rangée pour ne pas être déranger.

En parlant des cours, je lui dis que les cours doivent être intéressant car ça a un rapport avec notre futur métier. Mais en l'écoutant me répondre, je comprend bien que ça reste des cours, où on est assise à une table et qu'on écoute ce qu'il se dit. J'ai toujours préféré la pratique à la théorie, j'ai toujours eu horreur de rester assise à une table pendant des heures entièrement. Je suis continuellement à bouger partout. C'est paradoxal avec mon travail, non ? Puis, elle retient quelque chose d'intéressant. Les professeurs. C'est toujours ça qui fait que le cours est intéressant ou non. Je me rappelle avoir eu un super professeur d'histoire une année, j'avais adoré cette année. Il ne recrachait pas son cours mais plutôt, il le racontait, mettait de l'intonation quand il le fallait, alors c'était bien. On était pris dans la guerre. J'avais adoré. Puis l'année d'après, c'était un vieux tout mou, ça m'a dégoûtée de la matière.

« C'est vrai que ça tient à beaucoup de choses. Oh oui le lycée, je suis bien contente que cette période soit finit. Concrètement, on subissait les cours. »


C'est typiquement le genre de phrases du cancre de la classe. Je ne me considère pas comme ce genre de personne, je n'étais pas au fond de la classe – parce que j'arrivais toujours en retard-, je ne foutais pas le bazar dans la classe. Vraiment, j'étais assez silencieuse, peut-être trop car j'étais incapable de répondre aux questions du prof. C'est ça ! Ils me faisaient tous peur à me crier dessus car je n'écoutais pas la question et que bien sûr ça tombait toujours sur moi.

Pour moi, ma question est assez sensible alors je ne peux pas m'empêcher de lâcher un rire quand elle me dit qu'elle pensait à une question plus grave que cela. Je reporte mon regard sur la route quand elle m'indique une nouvelle route à prendre. Il aurait vraiment fallut que je regarde avant de partir où je devais aller, j'aurais pu anticiper ses gestes. Je souris à son récit. Je m'imagine la rencontre entre sa meilleure amie et elle. Une rencontre assez atypique car je ne pensais pas que l'on pouvait rencontrer des gens dans ce genre d'endroit, j'ai toujours vu les bibliothèques silencieuses. J'ai vraiment trop d'images de films. Il faut que j'enlève tout ça de ma tête pour faire un texte authentique, qui reflètent la réalité et non pas les préjugés sur les lieux. Je la regarde à nouveau quand elle parle de chose naturelle. Les rencontres ça vient et ça repart. Je hausse les épaules, cherchant quoi lui répondre. Moi, je n'ai pas gardé grand monde du temps du lycée vu que je n'avais pas beaucoup d'amies à cette époque.

« Je pense oui. On rencontre beaucoup trop de monde pour pouvoir s'arrêter sur chaque personne. Je n'avais pas trop d'amies au lycée alors pour être honnête, je n'en ai pas gardé beaucoup dans mon entourage. On n'était pas sur la même longueur d'onde elles et moi. J'ai préféré partir de mon côté seule. Mais je ne regrette pas, loin de là. Mon petit bout de chemin seule m'a permis d'être quelqu'un d'autre, de plus mature et j'ai fait des rencontres en conséquences de cette nouvelle personne. »


Je n'ai pas la même difficulté qu'elle avec ma meilleure amie, vu que j'habite avec elle. Et encore, il faudrait que ce ne soit que ma meilleure amie, pas celle dont je suis amoureuse.
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